« Ce n’est pas d’où viennent les panneaux solaires qui est important, mais où on les installe ! » (lien cliquable) C’est une remarque de bon sens qui nous vient d’Australie, en ces temps d’incertitude croissante en matière d’énergie. Sauf, bien sûr, si l’objectif n’est pas d’assurer l’avenir énergétique, mais de maintenir un statu quo intéressant pour quelques-uns.
C’est d’ailleurs bien ce que pensent les députés français (lien cliquable) qui écrivent que la meilleure manière d’assurer l’avenir de l’énergie… nucléaire est finalement bien de s’en remettre à l’État, avec le vote d’une loi dite de « transition énergétique », bien mitonnée pour s’assurer que nous ne pourrons pas sortir du nucléaire avant des dizaines d’années. Nous en saurons plus (?) ce mercredi 18 juin. Il faut, comme ils disent, « donner de la visibilité », c’est-à-dire l’assurance que le consommateur/contribuable paiera, quoi qu’il arrive (de mieux).
Comme par exemple le succès des renouvelables : (lien cliquable) au début, on sourit, voire on en rit à gorge déployée (dans les bureaux parisiens). Pensez-vous, une seule journée ! Mais, progressivement, comme au Portugal, c’est sur des mois qu’on arrive à un taux de couverture de 70%, en attendant 100%.
Heureusement, les Allemands (lien cliquable) viennent équiper les anciennes zones d’extraction d’uranium en France, dans le grand ouest, avec des fermes photovoltaïques. Une goutte d’eau dans un océan de laisser-aller court-termiste « à la Française » : les effets collatéraux de la filière nucléaire, et notamment le devenir des anciennes mines.
Même les voitures électriques, (lien cliquable) fleuron de la stratégie de M. Carlos Ghosn (PDG de Renault), (lien cliquable) prennent l’eau, enfin, leurs ventes, réduites de moitié depuis le début de l’année. Une chance : la moitié de rien (ou presque), c’est toujours… rien : pas de nouvelle menace sur l’emploi ! Peut-être là aussi aurions-nous matière à quelques réflexions sur la place de la voiture électrique dans un monde « à pétrole limité ».