Comme promis, un tour à l’étranger : tout n’y est pas rose, mais l’important c’est de se battre avec réalisme et clarté, sur le futur et non sur les batailles déjà perdues de la dernière guerre. Dur, dur, quand on a tout le poids d’un long passé et pas la volonté d’en analyser les forces ni surtout les faiblesses.
AREVA : un désastre en toute connaissance de cause et en pleine complicité. (lien cliquable) La courte vidéo mise en ligne par Stéphane Lhomme éclaire pleinement le fonctionnement du système nucléaire français. Face à la morgue et au sourire condescendant d’Anne Lauvergeon et de la journaliste (jadis) vedette Christine Ockrent, Stéphane dénonce, il y a onze ans, en 2004, la démarche d’AREVA pour son réacteur EPR (Olkiluoto et Flamanville), et comment elle porte en elle des désastres qui retomberont sur les français contribuables : Nous y sommes ! Mais Anne Lauvergeon et les nombreux autres responsables coulent des jours heureux, naviguant « sur nos sous » et ne seront pas inquiétés, soyez-en sûrs. Tout comme ces journalistes complices, qui, à quelques exceptions près, feignent aujourd’hui la surprise, alors qu’ils ont tout fait pour cacher la vérité. Quant à Stéphane Lhomme, il est toujours au régime de la vache enragée. Plus question qu’il accède à un plateau télé, on le lui avait dit dès la fin de cette émission : dans ce monde-là, il faut respecter les bornes au-delà desquelles il n’y a plus de limite, comme disait le brave président Pompidou. Heureusement qu’il y a encore suffisamment d' »idiots utiles » pour aller à ces émissions pour faire semblant de s’opposer, en dialoguant avec les « complices » de ce système et en se gardant bien de mettre les pieds dans le plat. Il ne faut jamais cracher dans la soupe, si maigre soit-elle ! Et pour certains, elle est bien grasse.
Les Allemands se battent pour les industries du futur. (lien cliquable) Abandonnant, comme nous l’avons déjà indiqué à de multiples reprises, les industries du passé (nucléaire et fossiles), nos voisins ont compris qu’il était important de rester dans la course sur ce qui va faire notre futur, sous peine de devenir toujours plus dépendants de l’Asie et de l’Amérique, comme nous le sommes aujourd’hui du Moyen-Orient et autres lieux pour le pétrole. Ils ont laissé échapper le photovoltaïque, pour le moment, mais ils ne comptent pas abandonner le vaste domaine du stockage et des batteries. Les voilà donc en course avec Tesla et les géants asiatiques pour produire chez eux, de manière compétitive, les batteries dont nous aurons un besoin croissant. Chacun choisit l’avenir qu’il peut, avec la vision des responsables qu’il s’est donné…
Et les « EDF » allemands sont dans le mouvement. (lien cliquable) Les quatre sociétés d’électricité qui, en Allemagne, jouent le rôle d’EDF (l’arrogance en moins) : production, transport et distribution d’électricité, sont en train de revoir complètement leurs stratégies. Cela ne va pas sans mal, mais c’est maîtrisé, comme l’explique le président d’E-ON, la plus avancée dans sa démarche. Désinvestissement rapide dans le nucléaire et le fossile, transfert massif des productions sur les renouvelables, cession de réseaux de distribution aux collectivités locales, recherche de solutions orientées client. A votre avis, pour reprendre l’alerte de notre ami Lhomme en 2004, qui subsistera dans onze ans, EDF ou E-ON ?
Sacrés Belges ! Quelle créativité ! (lien cliquable) Un article un peu ancien (deux mois), mis au jour par Olivier Daniélo (Objectif Terre). Nous avons les drones, menaces déclarées inoffensives par nos autorités « qui savent » ; eux, ils ont les sabotages. Heureusement, c’est chez eux, et jamais il ne viendrait à l’idée qu’EDF ou un de ses nombreux sous-traitants puissent être un jour infiltrés par des individus animés de mauvaises intentions. Non, non, ce serait trop affreux et contraire au « vivre ensemble » à la mode !
Et pourtant la Chine, aux prises avec des pollutions sans précédent, fait de gros efforts ! (lien cliquable) La consommation de charbon est dans le collimateur, et les grands groupes miniers, comme Rio Tinto, le savent bien. La Chine s’est donc fixé l’objectif de réduire sa consommation de charbon de 160 millions de tonnes par an d’ici cinq ans. Mais cela ne représente que 4% de sa consommation totale (3,6 milliards de tonnes par an)… A ce rythme, il leur faudra plus de cent ans pour en venir à bout. Mais l’important c’est de commencer et de s’y tenir.