Nous repartons gaillardement pour 52 revues tout au long de cette année 2015. Toutes les semaines, il y a des nouvelles, même si, souvent, elles ne sont hélas que la répétition, sans avancées, des vieilles lunes qui obscurcissent nos jours. Mais il y a aussi, de temps en temps, des hirondelles qui passent, annonçant le temps meilleur. Nous essaierons d’en débusquer beaucoup tout au long de cette année et de vous aider à les saisir au vol.
La croisade de Jean-Louis Butré : (lien cliquable) depuis qu’un projet de parc éolien a « menacé » son environnement proche dans le village de Rouillé, en Poitou, cet ancien dirigeant de l’industrie pharmaceutique poursuit l’éolien d’une haine tenace, ne reculant devant aucun mensonge, amalgame ni contradiction. Nous traitons les réponses de fond dans la newsletter mensuelle, mais nous relèverons ici une contradiction de plus : à l’en croire, l’argent de l’éolien coule à flot dans les caisses opaques d’on ne sait quelles mafias, mais les projets d’éolien « citoyen » ne seraient que puits sans fond où s’engloutirait l’argent du public !!! Comme c’est bizarre… Il y a effectivement des pactoles éoliens qui s’écoulent (ou vont s’écouler) dans des caisses pas du tout occultes, comme celles d’EDF EN ou des promoteurs d’éolien offshore, mais il y a aussi d’excellents parcs participatifs ou citoyens, en France (trop peu, mais on sait pourquoi) et à l’étranger. Et pour finir, il a quand même eu « ses » éoliennes à Rouillé/Lusignan : trois au lieu de douze prévues. Un gâchis minable, mais qu’il a sous les yeux tout le temps de sa longue retraite.
Même les Echos l’écrivent : (lien cliquable) l’électricité renouvelable a pris la première place en Allemagne, devant les charbons (houille et lignite). Et non seulement la part de ces derniers a décru en 2014, mais leur consommation également, et ce n’est qu’un début : les Allemands planifient soigneusement cette décroissance, ne serait-ce que pour tenir leurs engagements d’émissions de gaz à effet de serre. A dédier à tous les bonimenteurs de ce coté-ci du Rhin.
Faut-il en rire… ou en pleurer ? (lien cliquable) Cela n’occupe plus la une des médias, mais la « plaisanterie » se prolonge, et comme le ciel ne nous est pas (encore) tombé sur la tête, pour plus de tranquillité, le mieux est la stratégie de l’autruche : la tête dans le sable !
Taxation des panneaux solaires asiatiques aux USA : l’arroseur arrosé. (lien cliquable) Pour satisfaire une entreprise, SolarWorld, qui s’estimait menacée, le DOC (Department of Commerce) met en danger tout une branche d’activité, tant les économies sont aujourd’hui interpénétrées. Ce n’est pas pour faire l’apologie de la globalisation, mais dans ce cas, soit on en tire quelque avantage, soit on n’a plus rien du tout, comme chez nous.
Une nouvelle qui va ravir Jean-Louis Butré : (lien cliquable) une éolienne Nordex, dans un parc d’éolien « industriel » nord-irlandais, s’est littéralement effondrée. « Malheureusement » (pour les opposants forcenés), il n’y a pas eu de mort ni de blessés pour occuper la une des médias, et les assurances vont payer (le coût de l’électricité éolienne inclut les assurances couvrant ces risques, contrairement au nucléaire). Et ce parc a été mis à l’arrêt dans l’attente des résultats d’expertise. Vent de colère peut donc faire une petite encoche dans la crosse de sa « carabine » anti-éolien.