Une actualité francophone (et française) riche cette semaine, même si cela ne nous promet surtout que déboires, débours et gâchis. Ça ira mieux demain, courage, on ne lâche rien !
Comme annoncé dans les dernières revues de presse, l’inscription à la webconférence « de quel bois je me chauffe » (10 Décembre à 20h) est ouverte depuis 7h hier matin !
Pour vous inscrire, cliquez ici.
Je remercie ceux d’entre vous qui se sont mobilisés dès hier matin ! Certains à 7h01 !!
Pour rappel, lors de cette webconférence gratuite d’1h30 portant sur le « bois énergie », de sa production à sa consommation, je partagerai avec vous :
– de nombreuses expériences de terrain
– des repères essentiels pour faire le tri entre les vraies et les fausses bonnes idées
– des astuces incontournables qui vous permettront de gagner du temps et de l’argent
– 4 idées contre-intuitives indispensables pour éviter les principales causes d’échec d’un projet « bois énergie
et répondrai à toutes vos questions à l’issue de la présentation.
Faire changer les choses, c’est passer à l’action !
Bien passer à l’action, c’est prendre la bonne direction sur les sujets clés !
C’est ce que je propose de faire avec les 120 premiers inscrits le 10 Décembre prochain
Bonnes inscriptions et à très bientôt !
« Bateau ivre » ou ambulance ? Feu sur le nucléaire ! (lien cliquable) Tous les feux sont au rouge : les coûts dérivent de manière insupportable, les délais sont coulés à un point tel qu’on peut se poser la question si, comme en Finlande, cette machine démarrera un jour (et il vaudrait sans doute mieux qu’elle ne démarre pas.) Areva est au bord de la faillite (dont nous allons la sauver ! Merci, pauv’ con…tribuables.) Ce qui n’empêche pas les dirigeants politico-technocrates de défiler… et de repartir avec chapeaux et parachutes dorés (Anne Lauvergeon-Fric est partie avec 1,8 millions d’Euros ; combien pour Pierre Blayau, abonné aux canards boiteux qui finissent cul-de- jatte ?) Mais le Titanic ne s’arrête pas et il prive de moyens tout effort pour chercher des issues de secours. Silence on coule !
Faudra-t-il qu’il « attaque la falaise » pour que le commandement du Titanic français révise enfin sa trajectoire ? (lien cliquable) C’est ce qui est arrivé aux Japonais, comme l’explique Bernard Laponche : voilà qui nous donne l’occasion de saluer un nouveau Web-média, le Journal de l’énergie. Il y a du reste fort à parier que la politique nucléaire (redémarrage annoncé de centrales) du premier ministre japonais, Shinzo Abe, sera un facteur déterminant de sa défaite aux très prochaines élections, tant l’opposition populaire est forte contre le nucléaire sous toutes ses formes : ils y ont suffisamment goûté, sous toutes les formes, militaire et civil.
Les appels d’offres se suivent… et se ressemblent. (lien cliquable) Le ministère vient de procéder à la distribution des prix du dernier appel d’offres pour le photovoltaïque au dessus de 100 kWc. Comme pour les précédents, on notera l’écart très important entre les tarifs accordés aux projets de 100 à 250 kWc et ceux donnés par le décret tarifaire en vigueur pour ce même quatrième trimestre en dessous de 100 kWc : 153 Euros/MWh en moyenne, contre 130,5 Euros/MWh. Big is beautiful ! Il y aurait sans doute lieu de regarder plus en détail à qui cela profite.
« Le Monde » est-il tombé sur la tête ? (lien cliquable) Voila que, contre toute la doxa officielle française, qui prétend que les Allemands développent à tour de bras des centrales à charbon pour faire face à l’arrêt du nucléaire, le quotidien « Le Monde » découvre que nos voisins travaillent aussi très activement à l’arrêt des centrales à charbon. C’est à n’y rien comprendre pour la technostructure française, qui a réussi à s’autoconvaincre que ce n’était pas possible. Et pourtant, comme nous le répétons depuis des années, c’est en marche chez tous nos voisins, et le problème, là aussi, ce n’est pas la politique énergétique allemande, mais la nôtre, parce que le fonctionnement du nucléaire, nécessairement en baseload (production de fond), est incompatible avec les énergies renouvelables intermittentes (éolien et photovoltaïque), dont sera demain tiré l’essentiel de l’électricité européenne. Mais sans doute faut-il ne pas être sorti de l’école polytechnique, de l’ENA ou de ces grandes institutions de formation que « le monde entier nous envie » pour le comprendre. C’est dur d’en guérir !
Eternels Anglais ! (lien cliquable) Une fois de plus, la perfide Albion s’apprêterait à nous lâcher au milieu du guè : voila-t-il pas que les mésaventures des projets EPR les amènent à réfléchir sur le projet qu’ils ont (un peu à l’étourdi, comme dirait Jean de la Fontaine) emmanché avec EDF Energy : les EPR d’Hinkley Point. Des amis de cent ans, avec qui nous ne finissons pas de célébrer les immémoriales victoires ! Décidément, nous n’avons pas fini de nous sentir seuls : si cela amenait un jour les dirigeants français à réexaminer sérieusement notre politique énergétique ? On peut toujours réver…