Le retour des articles en français ne relève pas nécessairement le niveau, mais il faut faire avec son quotidien… Plus que jamais, inspirons-nous des modèles « qui marchent ».
Quelle énergie tue le plus d’oiseaux ? (lien cliquable) Des médias anglo-saxons se sont livrés à ce macabre décompte, après l’annonce d’une mortalité importante par « grillade » sur une centrale solaire à concentration dans le désert du Mojave, en Californie. Il n’est pas très pertinent, parce qu’il compare des filières naissantes (CSP) avec d’autres très répandues (charbon). Et les oiseaux ont plusieurs autres causes majeures de mortalité : les marées noires, les lignes électriques et les buildings en verre.
Les producteurs d’électricité touchés par la baisse des marges. (lien cliquable) Elle affecte maintenant tous les pays, sauf peut-être encore la France, où les relations étroites entre l’état et le premier producteur le met encore à l’abri. Mais les effets des importations d’électricité à meilleur coût finiront par se faire sentir. Les énergéticiens sont donc amenés à des révisions déchirantes de leurs stratégies, et, là aussi, les Allemands ont plusieurs longueurs d’avance, même si c’est douloureux.
La facture de Fukushima s’envole. (lien cliquable) Cela ne vous a sans doute pas échappé : toute la presse en a parlé. On en serait maintenant à 80 mrds d’Euros. Il ne s’agit là que des coûts directs : tous les travaux nécessaires pour arrêter le désastre, et l’indemnisation des personnes directement touchées. On commence à voir maintenant des recours venant de pays étrangers pour des dommages induits, qui ne sont pas décomptés. Tout ceci sera payé par la population japonaise, soit sur les impôts, soit par la hausse du prix de l’électricité. Nous savons donc à quoi nous attendre, sachant de plus que la France n’est pas une île.
Hydrogène : retour au réel. (lien cliquable) Le soufflé retombe. L’hydrogène décarboné (c’est à dire obtenu non à partir du pétrole, mais de l’électricité) est hors de prix, tout comme sa reconversion en électricité par les piles à combustible. C’était déjà bien connu, mais politiquement incorrect, parce que M. Rifkin défendait l’hydrogène. Plutôt que de mettre la charrue avant les boeufs, il va falloir mouiller la chemise pour baisser les coûts : nous n’y sommes pas.
Finalement, un accident nucléaire, ce n’est pas si terrible que ça ! (lien cliquable) C’est Jean-Marc Jancovici qui le dit sur son site, dans un article qui m’avait échappé, s’appuyant sur le rapport d’une agence de l’ONU. Il n’est pas trop tard pour entrer dans la lumière que nous ont cachée… les journalistes, qui ont donné une vision catastrophiste de Tchernobyl et de Fukushima. Dans ce dernier cas, si vous n’avez pas compris, les dégâts, c’est surtout le tsunami. Et Tchernobyl, finalement, ce fut une bonne chose pour la vie sauvage, rétablie par l’abandon du terrain par les hommes (on se demande bien pourquoi ils ont quitté ce nouveau paradis.)