Cherchez l’erreur, ou pourquoi votre fille est muette : (lien cliquable) Le ministère de l’écologie vient de retenir 193 projets de photovoltaïque en toiture, pour des puissances entre 100 et 250 kWc. Il n’y en a que 22 au nord de la Loire, en Bretagne surtout. Normal, direz-vous : il y a là moins de soleil ! Mais le PV, notamment dans l’ouest, est un facteur indispensable d’équilibrage de l’éolien, l’autre renouvelable « intermittent » (non gréviste !). Et le prix d’achat moyen du MWh pour cet appel d’offres s’est établi à 165,2 Euros, alors que, dans le même temps, le tarif réglementé, pour les toitures entre 36 et 100 kW, n’était plus que de 134,5 Euros, soit 20% plus faible. Qui se demandera pourquoi les installations de PV ont encore chuté de 10% depuis le début de l’année ?
« La politique française des énergies renouvelables est faite pour protéger le nucléaire » (lien cliquable) C’est ce que l’on peut lire dans la presse et sur les sites spécialisés en Allemagne et dans les pays anglo-saxons. Un chercheur de la Freie Universität Berlin, David Jacobs, démonte bien ces mécanismes dans un ouvrage en anglais intitulé « Convergence des politiques d’énergies renouvelables dans l’UE ». Il arrive quand même à conclure sur une convergence inéluctable des politiques, à terme. Là aussi, à la fin, « c’est l’Allemagne qui gagne ! »
Et pourtant, les prix continuent de baisser : (lien cliquable) Les objectifs sont en permanence revus à la baisse. Une société annonce maintenant le photovoltaïque couche mince à 0,20 Euros/Wc. C’est encore 30% en dessous des projections faites pour 2016/2017. Bien sûr, ce ne sera pour nous, comme on vous l’a expliqué ci-dessus. Nous nous avons le nucléaire (à plus de 5 Euros/W)
La république nucléaire. (lien cliquable) En fait, la caste qui tient l’ensemble des leviers en France a fait évoluer le concept déjà un peu daté de « république bananière ». Nous sommes passés dans une version très technologique, mais fondée sur les mêmes ressorts : la confiscation des médias, des crédits et des ressources. Ce qu’illustre la mésaventure que nous raconte Benjamin Dessus, dans le dernier numéro (35) de l’inestimable revue Global Chance. Le problème, c’est que les bananes, à part les peaux (les peaux de bananes, bien sûr). Alors que le nucléaire…
Il y a les morts sur le coup et ceux qui y passent à petit feu. (lien cliquable) Loin de nous l’idée d’instrumentaliser la détresse des victimes encore vivantes du drame de Fukushima. Merci à Olivier Daniélo (Objectif Terre) de nous rappeler ce malheur insidieux qui ne lâchera pas. A dédier entre autres à une journaliste à la mode qui, conduisant un débat, a osé déclarer, le 17 juin : le nucléaire, finalement, ce n’est pas si dangereux. « ça a moins tué en cinquante ans que les accidents de la route en un an… »