Tout d’abord bienvenue aux nombreux nouveaux inscrits, qui nous ont rejoints depuis la dernière newsletter !
Comme promis, voici notre première revue de presse hebdo biodégradable. J’y donne, avec un bref commentaire, cinq articles parmi ceux qui me sont apparus les plus significatifs parmi les 4 à 500 de ma collecte hebdomadaire. Biodégradable, parce que les liens vers les articles ne sont pas durables, comme tout sur Internet où la durée de vie moyenne d’une page est inférieure à trois semaines. Profitez-en donc sur le moment, sinon ce sera peut-être trop tard. Plusieurs articles sont en anglais, mais malgré leur relatif moindre intérêt, il y a aussi des articles en français, pour nos lecteurs exclusivement francophones. Ceci reflète le positionnement très en retrait de la France et de ses médias dans le domaine des énergies renouvelables locales.
J’en profite également pour solliciter vos avis sur la question suivante (répondez-moi à l’adresse contact@territoires-energethiques.fr) : quels sont votre attente principale en matière énergétique et le problème auquel vous êtes confronté en matière d’énergie et que vous aimeriez vraiment résoudre ?
Merci par avance de vos retours et très bonne lecture !
L’énergie juste
Marc THERY
Des centrales électriques en sommeil : après les centrales à cycle combiné au gaz (CCCG), dans toute l’Europe, ce sont les centrales au fuel en France, mises à l’arrêt pour six mois d’avril à octobre, face aux productions renouvelables (et au charbon), moins chères.
Énergies renouvelables : l’âge de la maturité. Elles ont pris, dans la production électrique de nombreux pays, une part importante, bien au-dessus de 10%, et jusqu’à 50%. Tous, et la Commission Européennes, réfléchissent au passage de l’ère pionnière, où il fallait donner quelques avantages pour qu’elles se développent, à l’âge mûr, où elles devront être complètement intégrées dans le système énergétique concurrentiel. Le problème, c’est le pays où elles ne se sont pas vraiment développées…
Pendant ce temps, le prix de l’électricité photovoltaïque continue de plonger, dans les pays où on ne s’acharne pas à surtaxer les installations, sous le fallacieux prétexte de dumping. Elle va rapidement y prendre une place prépondérante, au détriment des énergies fossiles et fissiles, dont les prix, tout au contraire, augmentent sans cesse.
En France, on préfère traiter à feu d’argent les problèmes du passé. Nous avons une prédilection pour les batailles d’hier et d’avant-hier : le mot d’ordre aujourd’hui, c’est d’éviter Tchernobyl ou Fukushima chez nous. C’est indispensable, mais demain, quand Fessenheim, Cattenom ou Civaux feront la une dramatique des journaux, il sera trop tard pour dire que, au lieu de préparer la dernière (guerre), on aurait mieux fait d’éliminer la possibilité de la prochaine, en prenant des voies durables.
Et, répétons-le, la cohabitation d’un nucléaire fort et de renouvelables fortes est impossible. De très nombreuses études le montrent : c’est la question de fond de la transition énergétique, pour le système électrique. Les jeux sont-ils déjà faits ?